CALSOU Guillaume
CAILLE Jean-David
Foyer d’accueil médicalisé

Quel que soit le chemin emprunté pour s’y rendre, on ne découvre jamais le bâtiment en totalité. Les fenêtres des chambres, en bois rouge, savamment réparties, laissent apparaître de grands silences d’enduit blanc : c’est une architecture du soleil, apaisante, qui n’est pas sans évoquer la Méditerranée. En pénétrant dans la circulation, on est saisi par la pénombre qui contraste avec la clarté des façades. Le silence est de mise. La déambulation est rythmée par des entrées de lumière zénithale et des volumes de couleur, repère spatial pour ceux qui n’en n’ont plus. Les 2 m 30 sous plafond du couloir renforcent par effet de contraste l’impression de volume lorsque l’on entre dans une chambre dont le plafond atteint 3 m 15 en façade. Le parquet, les tablettes et les volets intérieurs, tous en bois massif, rappellent qu’il s’agit d’une maison, d’un chez-soi. Dans le séjour on est surpris de constater que le plafond ne suit pas la forme du volume que l’on voyait de l’extérieur. Il est mouvementé, laissant apparaître ici une fente de lumière. L’oeil n’est jamais statique, il suit les lignes obliques qui se contrarient. C’est le bruit qui répond au silence…