CALSOU Guillaume
CAILLE Jean-David
Villa PER

Le terrain était séparé de la rue par un talus abrupt pris dans une végétation dense. Difficile d’y descendre. Mais une fois le bosquet franchi, on découvrait une clairière ensoleillée en légère pente vers le sud avec une vue pittoresque sur le coeur du village. Quelle émotion ! Depuis la rue, il est difficile de distinguer la maison. Seuls deux volumes aux dimensions modestes bordant l’emplacement réservé aux voitures émergent des arbres. Après avoir franchi la grille, le regard est attiré vers le bas. L’accès à la maison se fait par le volume de droite. Un escalier extérieur en acier conduit le visiteur au patio situé en contrebas, transition entre l’extérieur et l’intérieur. « Un vestibule à ciel ouvert ». Ici, la maison se fait transparente. En tournant la tête à gauche on distingue à travers la cuisine un sous-bois habité : une table et deux bancs viennent chercher la fraîcheur des arbres. En face, le regard traverse le séjour pour plonger dans un jardin protégé. On retrouve alors la clairière bordée d’arbres, une terrasse en bois, un bassin, et au fond le village avec son clocher en briques.